Afrique de l’Ouest et Afrique Centrale : La Banque mondiale table sur une croissance de 4,6 % en 2023

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Le dernier rapport annuel 2022 de la Banque mondiale indique que pour les projections, la région Afrique de l’Ouest et Afrique centrale devrait enregistrer une croissance de 4,2 % en 2022 et 4,6 % en 2023.

Le rapport annuel 2022 de la Banque mondiale renseigne que, les pays de la région Afrique de l’Ouest et Afrique centrale sont touchés par la guerre en Ukraine, principalement sous l’effet de l’inflation des prix mondiaux des produits de base, notamment du blé et de l’énergie. Selon les analyses de l’institution basée à Washington, bien que les échanges directs, les investissements, les envois de fonds et les liaisons migratoires avec la Russie et l’Ukraine soient limités dans l’ensemble, les répercussions de cette guerre se feront plus ressentir dans certains pays, à l’instar du Cameroun et de la Gambie, qui importent une grande partie de leurs céréales de ces deux pays. Ces nouveaux défis, conjugués à la pandémie de COVID‑19, soulignent l’importance de l’intégration régionale dans les efforts de reprise de l’Afrique. En effet, l’intégration régionale peut aider les pays à bien des égards, notamment en ce qui concerne la surveillance des maladies et les plans de riposte, le commerce régional, les situations de FCV, et la relance du secteur privé. Le Groupe de la Banque Mondiale s’est d’ailleurs engagé à élargir ses partenariats en matière de coopération et d’intégration régionales afin d’appuyer l’Agenda 2063, un cadre stratégique pour la promotion d’une croissance inclusive et un développement durable en Afrique. Selon l’institution de Breton Woods, « cet engagement sera tenu à travers nos projets phares, tels que la mise en œuvre de l’accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine, l’intégration numérique et énergétique, et la facilitation des échanges ».

Il faut préciser que durant l’exercice 22, la Banque  mondiale a approuvé des prêts de l’Association internationale de développement (IDA) et de laBanque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) d’un montant de 12,6 milliards de dollars pour la région Afrique de l’Ouest et Afrique centrale au titre de 100 opérations, dont 386 millions de dollars d’engagements de la BIRD et 12,2 milliards de dollars d’engagements de l’IDA.

Plus de la moitié de ces engagements ont été consentis en faveur de pays touchés par la fragilité, les conflits et la violence. 142 services de conseil et de produits d’analyse durant l’exercice 22 ont été également fournis.

En soutien aux  pays confrontés à des chocs économiques et à la reprise à la suite de la COVID‑19, la Banque Mondiale s’emploie à renforcer la gouvernance, à stimuler la création d’emplois et la transformation économique, à améliorer le capital humain, à autonomiser les femmes et à renforcer la résilience au changement climatique. « Nous contribuons également à la reprise en investissant dans la santé et en élargissant la couverture des dispositifs de protection sociale pour les populations les plus vulnérables de la région », a ajouté le Groupe de la Banque Mondiale.

Par Abdul Wahab ADO

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