Alliance des États du Sahel : 2 pays rejoignent bientôt Burkina, Mali et Niger

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Afin de lutter contre les attaques terroristes, le Togo et le Tchad ont rejoint les trois pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) que sont le Niger, le Mali et Burkina Faso pour participer à des exercices militaires conjoints. C’est dans un contexte sécuritaire complexe marqué par l’activité croissante des groupes terroristes en Afrique de l’Ouest, les cinq pays ont lancé cette semaine, un exercice militaire conjoint « d’envergure » baptisé « Tarhanakale » près de la frontière malienne à Tillia. L’annoncée été faite le dimanche 26 mai par le ministère de la défense nigérien, se déroule au centre de formation des forces spéciales, financé par l’Allemagne et équipé récemment par les États-Unis.

Les entraînements s’achèveront le 3 juin prochain a pour but de renforcer les capacités opérationnelles des forces armées de l’Alliance des États du Sahel (AES), la nouvelle entité formée après le départ du Niger, du Mali et du Burkina Faso de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Pour le Togo, ces exercices interviennent dans un contexte de lutte contre la menace djihadiste, surtout à sa frontière Nord.

Pour rappel, devant ses pairs de la CEDEAO, le Chef d’État togolais, Faure Gnassingbé, avait ainsi récemment appelé à repenser la collaboration internationale et régionale, en vue d’une meilleure lutte contre le défi terroriste, notamment à travers une « nouvelle organisation de coopération militaire » en Afrique de l’Ouest.

Pour l’Alliance des États du Sahel (AES) il s’agit notamment de consolider une approche régionale face aux menaces terroristes, tout en s’éloignant de l’influence traditionnelle française pour se tourner vers de nouveaux partenariats, notamment avec la Russie. Selon certaines analyses, la coalition formée des trois de l’Alliance des États du Sahel (AES) tend à l’élargir vers les deux autres pays. Car les cinq pays ont en commun un défi de lutte contre les attaques terroristes et ont déjà mis en place une force armée commune. Ce que la CEDEAO n’a pas réalisé depuis des lustres.

L’Alliance des États du Sahel (AES) va donc s’agrandir pour renforcer les capacités opérationnelles des forces armées pour lutter contre les attaques terroristes.

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