(Economia24)-La croissance économique de l’Union ressortirait à 6,1% en 2024, contre 5,3% en 2023, en lien avec la bonne tenue de l’ensemble des secteurs d’activité dont le secondaire qui devrait se revigorer avec la production pétrolière au Niger et au Sénégal selon la note de cadrage macroéconomique 2024-2028 de l’Union économique et monétaire ouest africaine réalisée par la Commission de l’UEMOA. La progression de l’activité économique de l’Union de l’année 2024 s’établirait ainsi à 0,9 pp en dessous des dernières prévisions de la Commission au regard de la conjoncture internationale et régionale toujours difficile bien que relativement meilleure que celle de fin 2023 rapporte le document. La contribution du secteur primaire à la croissance serait de 0,9 pp en 2024, après 0,5 pp en 2023, à la suite des résultats relativement bons de la campagne agricole au sein des Etats membres, et celle du secteur secondaire passerait de 1,2 point en 2023 à 1,8 pp en 2024, grâce à la vigueur de l’ensemble des branches. En ce qui concerne le secteur tertiaire (y compris les taxes nettes sur les produits), sa contribution baisserait à 3,4% en 2024 soutenue principalement par les activités des services marchands.
Une croissance de 7% en 2025
En 2025, la croissance économique serait de 7%, soit une révision à la hausse de 1,0 pp par rapport aux prévisions antérieures. La note de cadrage macroéconomique 2024-2028 de l’Union économique et monétaire ouest africaine réalisée par la Commission de l’UEMOA indique que cette révision résulte de l’effet de décalage de la production pétrolière au Niger et au Sénégal ainsi que l’accélération de certains grands projets d’investissement dans les Etats membres. En effet, la production pétrolière dans ces deux (02) pays s’étendrait sur toute l’année civile et la situation sécuritaire devrait également connaître une amélioration, grâce à une meilleure coordination des actions régionales et à une reprise des activités dans les zones fortement touchées par le terrorisme en lien avec le retour progressif des populations déplacées.