Le FMI table sur une croissance de 4,3% en 2025 pour le Burkina-Faso

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(Economia24)-Le Fonds monétaire international (FMI) table en 2025 sur une croissance à 4,3% contre 4,2% en 2024. La croissance réelle du PIB a été revue à la baisse de 3,6% à 3% en 2023 et devrait connaître une hausse pour s’établir à 4,2% en 2024 et 4,3% en 2025. L’annonce a été faite ce jeudi 19 décembre 2024 dans un communiqué. L’institution de Bretton Woods a accordé un décaissement d’environ 31,4 millions $ au pays après avoir achevé la deuxième revue de l’accord au titre de la facilité élargie de crédit. Noter que depuis septembre 2023, le Burkina Faso suit un programme de réformes économiques supervisé par le FMI pour renforcer la résilience de son économie. Le décaissement du FMI vise à créer un espace budgétaire pour les dépenses prioritaires, à renforcer la résilience aux chocs, à réduire la pauvreté et à améliorer la discipline budgétaire, la transparence et la gouvernance. Il comblera aussi les déficits de financement dus aux conditions financières difficiles, aux déficits budgétaires, aux vulnérabilités de la dette, à l’insécurité alimentaire et aux conditions de sécurité fragiles.

Selon le FMI, les progrès réalisés dans le cadre de la FEC ont été « satisfaisants ». Malgré les circonstances difficiles, la « mise en œuvre du programme a été globalement satisfaisante. Compte tenu des risques de dégradation encore importants, un engagement résolu des autorités à poursuivre des politiques budgétaires prudentes et à mettre en œuvre leur programme de réformes est essentiel pour maintenir la viabilité de la dette, améliorer les perspectives macroéconomiques, catalyser les financements concessionnels et stimuler une croissance durable, résiliente et inclusive », a souligné Kenji Okamura, directeur général adjoint et président par intérim du Fonds.

Le FMI indique qu’une reprise économique solide et durable nécessitera des avancées importantes en matière de sécurité, ainsi que des réformes de gouvernance budgétaire, de diversification économique et de résilience au changement climatique. « Ces réformes contribueront à jeter les bases d’une croissance stable et inclusive à moyen terme, nécessaire à l’amélioration du niveau de vie », a ajouté M. Okamura.

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