Société Générale Bénin (SGB) a organisé un afterwork, le mercredi 18 décembre avec ses clients pour discuter des enjeux du financement immobilier au Bénin. Cette rencontre qui s’est tene dans les locaux de la banque, avait pour but de dresser un état des lieux de l’investissement immobilier, d’identifier les difficultés rencontrées par les porteurs de projets et de présenter les modalités de son offre de crédit immobilier.
Présente à l’occasion des échanges, Madame Aissatou Soumare, Directrice Générale de SGB (photo), a déclaré : « L’investissement immobilier est important pour sécuriser le foyer dans le cadre de la transmission quand on parle de succession ou d’héritage. Le Béninois est fier d’avoir sa parcelle ». Elle a également rappelé que les porteurs de projets ont souvent recours à des crédits non adaptés, tels que les prêts à la consommation, ce qui rallonge les délais de réalisation et augmente les coûts.
Selon la Banque Mondiale, le déficit de logements dans les pays de l’UEMOA, y compris le Bénin, nécessiterait la construction de 250 000 unités chaque année pour répondre à la demande croissante, alimentée par l’urbanisation et la croissance démographique.
Deux panels ont meublé les échanges rapporte le journal L’économiste du Bénin. Le premier est basé sur la sécurisation du foncier, une étape essentielle pour tout projet immobilier. Ainsi, M. Hugues Sagbadja, Chef du Département Affaires Juridiques et Formation de l’ANDF, a souligné que « la sécurité juridique implique l’accès et la sécurisation de la terre » et a rappelé l’importance de suivre les procédures légales pour obtenir un titre foncier. Les intervenants ont également insisté sur l’importance de s’entourer de notaires et d’assureurs tout au long des démarches. Le second panel est centré sur le fonctionnement du crédit immobilier proposé par SGB, qui peut s’étendre sur une durée maximale de 20 ans à un taux d’intérêt de 6,8 %. Les discussions ont aussi abordé le rôle des architectes et des experts immobiliers. Selon Serge Walckhoff, architecte, « à partir de 170 m², il vous faut un architecte. La loi est formelle. Celui-ci doit s’assurer de tout. Il vous doit un travail de qualité. Il sécurise l’investissement. », a-t-il indiqué. Il faut noter des questions suivies de réponses ont meublé les échanges. L’afterwork s’est achevé par une séance d’échanges avec le public et un cocktail.