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La Banque centrale du Nigeria maintient son taux directeur à 27,5 %

(Economia24)-La Banque centrale du Nigeria (CBN) a décidé de maintenir son taux d’intérêt de référence inchangé à 27,5 % après six hausses successives en 2024. La décision a été prise à l’issue de la première réunion du Comité de politique monétaire (MPC) de 2025, tenue le jeudi 20 février 2025. Selon la banque cette décision vise à stabiliser l’économie nigériane.  Noter que la Banque centrale du Nigeria avait relevé son taux directeur de 25 points de base, le situant à 27,50% contre 27,25% en septembre dernier, à l’issue d’une réunion de son comité de politique monétaire, tenue les 25 et 26 novembre 2024.

La nouvelle décision intervient dans un contexte de nouvelles pressions inflationnistes en raison de la hausse des prix des denrées alimentaires. L’inflation globale a augmenté à 33,88% en octobre contre 32,7% en septembre 2024. Parallèlement, l’inflation alimentaire a connu une hausse pour atteindre 39,16% contre 37,77% pendant la même période. L’inflation de base a également progressé.

La BAD table sur une croissance de 3,4 % en 2025 au Nigéria

Selon les perspectives économiques de la BAD, la croissance économique devrait passer de 3,2 % en 2024 et à 3,4 % en 2025, en raison de l’amélioration de la sécurité, de l’augmentation de la production pétrolière et du renforcement de la demande des consommateurs. L’inflation devrait atteindre 31,6 % en 2024, sous l’effet de la hausse des prix des denrées alimentaires et de la poursuite de la dépréciation du naira, avant de retomber à 20,7 % en 2025, à mesure que les pressions inflationnistes s’atténueront. Le déficit budgétaire, financé par des emprunts nationaux, devrait se réduire à 4,3 % du PIB en 2024 et à 4,1 % en 2025, grâce à l’amélioration des recettes pétrolières et non pétrolières. L’excédent de la balance courante devrait s’améliorer pour atteindre 3,0 % du PIB en 2024 et 3,6 % en 2025 grâce à l’augmentation des exportations de pétrole. Les vents contraires comprennent l’insécurité, la baisse de la production pétrolière, la hausse des prix des carburants et des denrées alimentaires, et la poursuite de la dépréciation du taux de change. Les vents favorables comprennent la nouvelle production de pétrole de la raffinerie Dangote, qui devrait faire baisser les prix de l’énergie lorsqu’elle commencera à approvisionner le marché local.

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