La communauté internationale a célébré ce 22 mai 2023, la Journée internationale de la diversité biologique sur le thème : « De l’accord à l’action : reconstruire la biodiversité ». Un regard rétrospectif sur les actions du MCA-Benin II dans ce sens nous affiche un bilan satisfaisant. Le bilan durant les six ans de mise en œuvre du Compact est reluisant. « Nous avons affirmé notre engagement envers notre belle planète. Ainsi, pour 1 656 arbres abattus, 11 205 ont été plantés durant le Compact. Pour les 879 km de lignes électriques construites et réhabilitées, nos équipes ont priorisé des tracés qui évitent l’abattage des arbres. Pour les reptiles qui s’introduisent sur nos chantiers, nous avons utilisé des répulsifs naturels pour les éloigner au lieu de les tuer. Nos lignes aériennes ont été équipées de protections avifaunes dans les zones sensibles pour préserver les oiseaux qui se posent sur les câbles contre l’électrocution. Comme nous l’indique le thème de cette année 2023 « De l’accord à l’action : Reconstruire la biodiversité », le MCA-Bénin II souhaite rappeler à chacun d’entre nous l’urgence de passer des mots aux actes. Posons des actes concrets pour restaurer et protéger l’équilibre fragile de nos écosystèmes ». C’est le message de promotion pour un développement durable du MCA-Benin II. Pour rappel, la diversité biologique ou biodiversité est le terme qui désigne toutes les formes de la vie sur Terre et les caractéristiques naturelles qu’elle présente. Cette diversité s’explique généralement en termes de la vaste gamme de plantes, d’animaux et de micro-organismes. Mais la biodiversité s’étend également aux différences génétiques à l’intérieur de chaque espèce comme, par exemple, des différences entre des variétés de plantes cultivées et de races de bétail. La biodiversité offre en outre d’innombrables services, tant au niveau local que mondial. Les poissons assurent 20 % de l’apport protéique à environ trois milliards de personnes. Plus de 80 % de l’alimentation des êtres humains est assurée par des plantes. Près de 80 % des habitants des zones rurales des pays en développement ont recours aux médicaments traditionnels à base de plantes pour les soins de base.