Progression de 16,6% des crédits à l’économie à fin mars 2023. Sous la présidence de Jean-Claude Kassi BROU, Président, et Gouverneur de la BCEAO, le Comité de Politique Monétaire de la banque centrale a tenu ce mercredi 7 juin 2023 une réunion pour examiner la santé économique de l’Union en vue de prendre d’autres décisions pour les économies ouest africaines. Ainsi, au cours des échanges, le Comité de Politique Monétaire (CPM) de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a noté que les crédits à l’économie ont progressé de 16,6%, en rythme annuel, à fin mars 2023 après 14,4% le trimestre précédent pour soutenir le financement des économies de l’Union. Le CPM de la BCEAO a décidé, de maintenir inchangés le principal taux directeur auquel la Banque Centrale prête ses ressources aux banques à 3,00%, ainsi que le taux d’intérêt sur le guichet de prêt marginal à 5,00%, niveaux en vigueur depuis le 16 mars 2023. Cette décision du CPM intervient après les hausses des taux directeurs entamées depuis juin 2022, au regard de l’atténuation progressive des tensions inflationnistes dans un contexte de croissance économique soutenue dans l’Union. Il faut remarquer que l’inflation dans les pays de l’Union a en effet baissé. Le taux d’inflation est passé de 8,4% en septembre 2022 à 5,7% en mars 2023 et 4,6% en avril 2023. Ce recul a été soutenu par les bons résultats de la campagne agricole 2022/2023, la réduction des coûts de l’énergie ainsi que les mesures de politique monétaire prises par la Banque Centrale et les efforts des États pour lutter contre la vie chère. Sur les périodes à venir, l’inflation devrait continuer à baisser pour revenir en dessous de 3,0% conformément à l’objectif visé par la Banque Centrale. A l’issue des échanges, a indiqué qu’au cours des mois à venir, le Comité de Politique Monétaire analysera l’évolution de l’inflation, les conditions de financement des économies et prendra, si nécessaire, les mesures idoines pour assurer la stabilité monétaire de la zone. Il y a donc bel espoir pour les économies de l’Union.