(Economia24)-Le blanchiment des capitaux et le financent du terrorisme et la prolifération des armes légères et leurs activités connexes, se poursuivent toujours l’Afrique malgré les efforts fourmis, selon le Groupe d’action financière (Gafi). Ils sont 12 pays africains qui n’ont rien fait dans la lutte contre les flux financiers illicites.
Le Groupe d’action financière (GAFI) a rendu public ce 28 juin 2024, un rapport et 12 pays africains figurent sur la liste grise des juridictions sous surveillance renforcée en raison de déficiences stratégiques dans leurs régimes de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.
Il s’agit du Burkina Faso, du Cameroun, de la République démocratique du Congo, du Kenya, du Mali, du Mozambique, de la Namibie, du Nigéria, du Sénégal, de l’Afrique du Sud, du Soudan du Sud et de la Tanzanie. Rappelons que ces pays figuraient déjà dans la liste grise publiée le 23 février 2024.
Cette liste, connue sous le nom de « liste grise », recense les pays qui se sont engagés à résoudre rapidement les déficiences identifiées dans des délais convenus, sous la surveillance étroite du censeur des transactions suspectes. Bien que des progrès notables aient été réalisés, des efforts supplémentaires sont nécessaires pour se conformer pleinement aux normes internationales.
Les secteurs à haut risque varient selon les pays, mais comprennent en gros les institutions financières, les entreprises et professions non financières désignées (EPNFD) telles que les casinos, les agents immobiliers et les commerçants de métaux précieux et de pierres précieuses. Dans ces 12 pays épinglés, la supervision basée sur les risques de ces secteurs reste un défi majeur.
Depuis leur engagement politique respectif, ces pays ont pris des mesures pour améliorer leurs cadres juridiques et réglementaires, renforcer la supervision des secteurs financiers et non financiers, accroître la coopération internationale et développer des stratégies nationales de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT).
Noter que le Groupe d’action financière (GAFI) est l’organisme mondial de surveillance du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme. Il définit des normes internationales visant à prévenir ces activités illégales et les dommages qu’elles causent à la société. Les questions sur lesquelles le GAFI travaille sont entre autres les méthodes et Tendances ; les recommandations du GAFI, les Evaluations mutuelles et les juridictions à haut risque et autres juridictions surveillées.