Commerce intra-africain : La CCI Bénin, IFTC et AFREXIMBANK outillent les opérateurs économiques sur les opportunités de la ZLECAf
(Economia24)-Grâce à la Chambre consulaire du Bénin et ses partenaires, les chefs d’entreprises béninois sont mieux aguerris désormais sur les atouts que leurs offrent la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). « Comment exporter avec la ZLECAf », est le thème sur lequel, les hommes d’affaires béninois ont été sensibilisés les 24 au 25 juillet 2024 à l’Hôtel du Lac de Cotonou. En effet, les entreprises béninoises. Cette formation est organisée par la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin (CCI Bénin) organise en collaboration avec ITC (International Trade Centre) et le soutien de l’IFTC (International Islamic Trade Finance Corporation) et Afreximbank. Noter que c’est après la formation des formateurs de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin (CCI Bénin), de l’Agence de Promotion des Investissements et des Exportations (APIEx), des douanes béninoises, du Ministère de l’industrie et du commerce et du Port de Cotonou les 22 et 23 juillet 2024 que les opérateurs économiques béninois.
En effet, malgré le bond significatif enregistré au niveau du commerce intra-africain qui est passé de 12% en 2021 à 15% en 2023, les entreprises africaines n’arrivent pas encore à faire des affaires entre elles. Les entreprises n’accèdent pas aux opportunités de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) pas manque d’informations. « C’est pour cette raison-là que la Chambre de commerce dans son rôle de vous aider à avoir l’information, à faire de la formation et surtout à pérenniser vos entreprises, a bien voulu s’associer à cette initiative de ITC et AFREXIMBANK pour vous former sur Comment exporter dans la Zone de libre-échange continentale africaine », a indiqué Raymond Adjakpa Abilè, le secrétaire général de la CCI Bénin lors du lancement. Il a invité les opérateurs économiques de saisir les opportunités que leurs offrent la ZLECAf.
Pour Jean-Avsène Yérima, représentant d’AFREXIMBANK, la ZLECAf est une initiative importante pour le continent africain. Sa mise en œuvre depuis janvier 2021 marque un tournant pour les marchés africains à travers une stimulation de la production dans les secteurs manufacturiers et services. « Le but de la session aujourd’hui, c’est d’intensifier les compétences et connaissances des opérateurs économiques du Bénin de manière à ce qu’ils puissent tirer grand parti de cette opportunité ». Noter que les participants, ont été formés par plusieurs formateurs dont le formateur principal est Ilyas Choubaili. Les participants ont été outillés sur la connaissance de l’environnement réglementaire, l’environnement juridique de manière à faciliter leur développement sur les marchés du continent. Il y aura également le partage d’information sur les marchés pour les meilleures pratiques d’exportation. Cet atelier de deux jours a permis de préparer les chefs d’entreprises pour être prêt à exporter, optimiser le commerce international transfrontalier, la logistique, pénétrer le marché et faire des études de risque.
Présent à cette occasion, Eustache Kpomali, point focal du Bénin pour la ZLECAf a présenté aux participants, l’était des lieux de la ZLECAf. Il faut préciser que les attentes et les préoccupations des chefs d’entreprises pour exporter avec la ZLECAf ont été au centre des échanges. Par ailleurs, la ZLECAf est une zone de libre-échange qui couvre presque toute l’Afrique. C’est la plus grande zone de libre-échange au monde en termes de pays participants (54 des 55 États membres de l’Union Africaine ont signé le texte consolidé de l’accord établissant la ZLECAf). Elle a été fondée en 2018, bien que le commerce dans le cadre de la ZLECAf n’ait commencé qu’en janvier 2021. Les objectifs de la ZLECAf sont entre autres, de créer un marché unique des biens et des services, et de réaliser la libre-circulation des personnes et des investissements à l’intérieur de la zone. La Zlecaf est un marché de 387 millions d’habitants avec plus d’un milliard de consommateurs. Par Adaman AGOSSOU