(Economia24)-Bien qu’il n’y a pas de nouvelles taxes au Bénin selon le projet de loi de finances gestion 2025, un élargissement de l’assiette fiscale est prévu dans la « Note de cadrage macroéconomique de l’Union » de la Commission de l’UEMOA de la période 2024-2028. « La mobilisation des recettes fiscales se renforcerait passant de 13,1% du PIB en 2024, après 12,9% en 2023, pour atteindre 13,4% en 2025 et 14,4% en 2028 indique le document de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).
La performance de mobilisation de recettes devrait s’améliorer sur la période 2024-2028, grâce, entre autres, aux différentes réformes qui seraient conduites dans le domaine des finances publiques, dont celles mise en œuvre dans le cadre du programme économique et financier conclu avec le FMI. Ainsi, les recettes totales du Bénin devraient progresser de 12,7% en 2024, après 17,5% en 2023 pour s’établir à 15,7% du PIB, contre 15,2% l’année précédente rapporte le document de septembre 2024 de la Commission de l’Uemoa. Une consolidation budgétaire qui devrait aboutir à un déficit budgétaire en dessous de 3,0% du PIB à partir de 2025, impulsé par un recouvrement appréciable des recettes, conjugué à la priorisation des dépenses publiques et à l’amélioration de leur efficience sur la période, et assorti d’un taux d’endettement moyen de 54,9%.
Il est prévu que sur la période 2024-2028, une maîtrise des dépenses publiques totales devrait être observée. En effet, elles augmenteraient de 9,9% en 2024, contre 7,6% en 2023, pour représenter 19,5% du PIB. En moyenne, sur le reste de la période, les dépenses augmenteraient, en moyenne, de 7,7% pour représenter 18,8% du PIB. En conséquence, le déficit budgétaire serait de 3,8% du PIB en 2024, contre 4,1% un an plus tôt. Il s’établirait ensuite à 2,7% en 2025, puis 2,4% en 2026 et 2,3% en 2027 et 2028.