Le projet Giga a été lancé en 2019 pour fournir de la connectivité Internet à toutes les écoles du monde d’ici 2030. Jusque-là, il couvrait 18 pays, dont la Sierra Leone, le Kenya, le Niger et le Rwanda. Le projet Giga, qui vise à connecter toutes les écoles du monde à Internet, a annoncé, la semaine dernière, avoir étendu sa portée à 12 nouveaux pays, dont six pays africains. Il s’agit du Bénin, du Botswana, de la Guinée, de la Namibie, de l’Afrique du Sud et du Zimbabwe. Pilotée par le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et l’Union internationale des télécommunications (UIT), l’initiative est désormais présente dans 30 pays. Les principales activités du projet Giga comprennent des solutions pour la cartographie scolaire ; la planification des infrastructures ; le suivi de la connectivité en temps réel ; le financement et l’amélioration de l’accès au marché et des processus de passation des marchés. Des comités de pilotage nationaux sont également mis en place dans chaque pays. Les solutions de source ouverte de Giga, telles que la carte scolaire et la surveillance de la connectivité en temps réel, ont démontré leur efficacité en rendant la connectivité scolaire plus abordable pour de nombreux gouvernements. Au Kirghizistan, le ministère de l’Éducation a réalisé des économies budgétaires significatives de 43%, soit près de 250 000 dollars par an. Au Rwanda, le projet pilote de connectivité scolaire a permis de réduire les coûts de 55% et d’augmenter le débit Internet de 400%.
Bref aperçu du projet Giga
C’est en juin 2019 que l’UNICEF et l’UIT ont mis en place le projet Giga afin de connecter toutes les écoles du monde à l’Internet d’ici 2030. L’initiative et ses partenaires revendiquent près de 6 000 écoles et 2,4 millions d’élèves connectés à Internet. Elle vise 25 000 écoles et 10 millions d’étudiants dans les 18 prochains mois. Elle a également mobilisé plus de 1,7 milliard $ pour financer la connectivité des écoles dans huit pays, avec un accent particulier mis sur les zones les plus éloignées et les plus mal desservies du monde. « Si nous avons franchi le cap des 30 pays, ce n’est pas seulement pour connecter les écoles, c’est aussi pour donner aux gouvernements les outils et les solutions dont ils ont besoin pour parvenir à une connectivité scolaire universelle. Nous donnons à chaque pays les moyens d’adapter les solutions à ses besoins spécifiques, afin qu’aucun enfant ne soit laissé pour compte dans l’ère numérique », a déclaré Doreen Bogdan-Martin, secrétaire générale de l’UIT.