Transformation agro-industrielle : Vers la baisse des exportations des noix de cajou béninois grâce à la GDIZ
La noix de cajou est le deuxième produit d’exportation agricole du Bénin après le coton. Avec la transformation locale de l’anacarde en cours dans la Zone Industrielle de Glodjigbé-Zè (GDIZ), dans les années avenir, les exportations des noix de cajou qui ont chuté de 23,4% en 2022 selon la balance des comptes extérieurs du Bénin seront davantage réduites. Car la GDIZ fait déjà ses preuves d’accélération du développement d’agro-industrie du Bénin. Noter que la production des noix de cajou est tirée actuellement par l’intérêt croissant des agriculteurs pour cette culture, dont les cours sur le marché international sont restés relativement élevés jusqu’en 2018 selon les comptes extérieurs du Bénin de 2022. En revanche, depuis l’année 2019, il est noté un excès de l’offre comparativement à la demande sur le marché international. Ce qui s’est traduit par un effondrement des prix. Dans ces conditions, les ventes du Bénin à l’étranger se sont élevées à 20.667,4 millions en 2022, en diminution de 23,4% par rapport à 2021 où elles s’étaient établies à 26.987,4 millions mentionne le rapport de la BCEAO sur la balance des paiements en 2022.
Pour augmenter le potentiel de production dans le secteur, le gouvernement du Bénin a initié en 2022, plusieurs projets de développement de la filière dont l’installation de 20.000 hectares de nouvelles plantations à partir de plants performants et l’accompagnement des producteurs à la réhabilitation de 70.000 hectares de plantations existantes.