(Economia24)-Selon les prévisions actuelles, la croissance du PIB du Maroc devrait s’établir à 2,8% en 2024, avant de s’accélérer à 4,5% en 2025. L’annonce été faite dans un communiqué publié le mardi 25 juin 2024 par la Banque centrale du Maroc. L’institution d’émission de monnaie souligne que le raffermissement des activités non agricoles, attendu cette année et l’année prochaine, sera porté par la croissance du secteur du BTP, les bonnes performances de l’industrie touristique et la hausse de la consommation des ménages. Les activités non agricoles devraient enregistrer une progression de 3,8% en 2024 et de 4,1% en 2025, alors que le secteur agricole se contracterait de 6,9% en 2024, avant de connaître une croissance de 8,6% en 2025, a-t-on précisé de même source. Le raffermissement des activités non agricoles devrait être notamment porté par « les différents chantiers lancés et programmés, la poursuite de la dynamique des activités liées au tourisme et la consolidation de la consommation des ménages en relation avec le repli de l’inflation et les majorations salariales ». Concernant la valeur ajoutée agricole, les prévisions de Bank Al-Maghrib (BAM) prennent en compte une récolte céréalière estimée par le ministère de l’Agriculture à 31,2 millions de quintaux cette année, et se basent sur l’hypothèse d’un retour à une récolte céréalière moyenne de 55 millions de quintaux, l’année prochaine. La Banque centrale rappelle également que la croissance économique a atteint 3,4% en 2023 contre 1,5% en 2022.
Sur un autre plan, la Banque centrale du Royaume chérifien a décidé de réduire son taux directeur de 25 points de base, à 2,75%, citant des progrès très notables en matière de retour de l’inflation à des niveaux en ligne avec l’objectif de stabilité des prix et la préservation de la reprise post-covid 19 de l’activité économique. Il faut préciser qu’après avoir atteint 6,6% en 2022 et 6,1% en 2023, l’inflation est revenue à des taux faibles ces derniers mois, en raison notamment de l’atténuation des pressions d’origine externe et la baisse des prix des produits alimentaires. Elle devrait se situer à un taux moyen de 1,5% cette année et s’élever à 2,7% en 2025. Les reformes de la banque centrale vise à baisser le taux de l’inflation dans le futur.
