Blanchiment des capitaux : Le GIABA note des vulnérabilités clés des technologies financières

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(Economia24)-Absence de système d’identification unique affectant les exigences de CDD ; Défaut de capacité de contrôle efficace et effective ; Inadéquation des dispositions juridiques et des infrastructures pour garantir la protection des données ; Différences entre les dispositifs juridiques et réglementaires dans la sous-région et  Faibles niveaux d’alphabétisation. Ce sont là, quelques vulnérabilités clés des technologies financières que le GIABA a noté dans le Rapport Annuel 2023 lors d’une étude. La complexité des cybers fraudes émergentes est devenue une menace majeure pour l’intégrité financière constate le Giaba dans son rapport.

Les défis à relever

Les technologies numériques posent des problèmes importants dans la lutte contre le blanchiment de capitaux, le crime organisé et le financement du terrorisme, car les cyberattaques continuent d’évoluer et d’augmenter en fréquence et en sophistication. Des rapports récents (REM et ENR) du GIABA révèlent la prévalence de la cybercriminalité, à la fois comme source majeure de produits du crime et/ou comme plateforme de blanchiment de fonds d’origine criminelle dans la région. Dans son étude, des approches de solutions ont été faites pour réduire les impacts de cette situation. Ainsi, il est recommandé de : Renforcer les capacités des fournisseurs de monnaies virtuelles dans le domaine des exigences en matière de LBC/FT ; Soutenir la création d’outils de suivi des opérations ; Réviser les lois et les règlements pour garantir non seulement la mise en œuvre du Programme Fintech de BALI, mais aussi leur conformité avec la stratégie d’inclusion financière ; Nouer un partenariat avec le secteur privé pour mettre en place des centres d’innovation et des bacs à sable afin d’atténuer les risques et les vulnérabilités en matière de LBC/FT ; Améliorer l’infrastructure des systèmes de paiement pour faciliter l’automatisation, réduire les coûts, atténuer les risques et promouvoir l’inclusion financière ; Numériser le système d’adressage dans les États membres ; Développer leur compréhension des déficits de connaissances opérationnelles dans l’écosystème des Fintech ; En outre, il convient faire preuve de coopération et de collaboration pour résoudre certains problèmes de nature transjuridictionnelle ; Accroître la sensibilisation aux potentiels signaux d’alerte/indicateurs de BC/FT en recourant aux Fintech dans les principales agences/autorités compétentes parties prenantes ; Renforcer la capacité à comprendre suffisamment l’application des technologies dans l’écosystème des Fintech et à procéder à une enquête, un retraçage, une analyse visant l’environnement technologique des actifs virtuels, à le gérer et à le contrôler. Il est souhaité également de développer un système d’identification unique pour les utilisateurs de services financiers en recourant aux données biométriques. Ce système est obligatoire pour améliorer le contrôle de la LBC/FT conseille le Giaba. 

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