Après 17 ans de négociations, les Comores sont devenues le 165 e membre de l’Organisation mondiale du commerce. Le Pays a officiellement adhéré, le 21 août 2024, à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), six mois après la signature de l’accord d’adhésion à Abou Dhabi. L’archipel de l’océan Indien devient ainsi le 165e membre de l’instance. Les Comores sont officiellement devenues, le 21 août 2024, le 165e membre de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) après leur demande d’adhésion déposée en 2007 au siège de l’organisation. Les pays membres de l’Organisation avaient approuvé cette adhésion lors de la 13e conférence ministérielle à Abou Dhabi en février dernier. Vingt-trois autres pays sont toujours dans la salle d’attente. L’adhésion du Timor oriental, également validée en février, devrait être effective le 30 août 2024.
« L’adhésion des Comores ajoutera une voix précieuse au système commercial multilatéral car elles ont montré leur engagement envers les valeurs de l’Organisation et ont clairement démontré leur volonté de s’adapter à ses règles et principes », a commenté la directrice générale de l’Organisation, Ngozi Okonjo-Iweala, dans un communiqué.
Il faut noter que les Comoriens en ont profité pour annoncer, simultanément, leur adhésion à l’accord, conclu en juin 2022, concernant la pêche illégale. Il interdit les subventions qui encouragent la pêche illégale, non déclarée ou non réglementée, ainsi que les subventions pour la pêche de stocks surexploités et en haute mer non réglementée, avec une flexibilité supplémentaire pour les pays en développement. Cinquante-six membres l’ont désormais formellement accepté. Pour qu’il entre en vigueur, il doit être avalisé par les deux tiers des membres de l’OMC – donc désormais 110 membres.
Par ailleurs, Archipel peuplé de 850.000 habitants pour un produit intérieur brut évalué à quelque 1,3 milliard de dollars en 2023 selon la Banque mondiale, les Comores rejoignent les 35 pays que l’OMC considère comme pays les moins développés. A ce titre, ils bénéficient notamment de délais plus longs pour la mise en œuvre de certains accords de l’Organisation.