(Economia24)-Le Bénin a remboursé près de 500 milliards de FCFA de sa dette publique. Selon le Bulletin statistique de la dette publique-Deuxième trimestre 2024 publié par la Caisse autonome de gestion de la dette (Cagd-Bénin). Le Bénin n’a pas d’arriérés de paiement sur le service de la dette publique au 30 juin 2024. Le service de la dette publique a été assuré au premier semestre 2024 pour un montant de 499,78 milliards FCFA dont 334,48 milliards FCFA en remboursement du principal et 165,30 milliards FCFAen paiement des charges financières, d’après le bulletin. Selon la Caisse autonome de gestion de la dette (Cagd-Bénin), la dette extérieure représente 70,7% de ce montant, avec 4 774,1 milliards FCFA, tandis que la dette intérieure se situe à 1 982,8 milliards FCFA, indique le Bulletin statistique de la dette publique-deuxième trimestre 2024 publié par la Cagd.
Le Bénin continue de jongler avec les défis liés à sa dette publique, tout en récoltant les fruits de sa gestion rigoureuse. A fin juin 2024, l’encours de la dette publique du Bénin s’élève à 6 756,9 milliards de FCFA, selon la Caisse autonome de gestion de la dette (Cagd-Bénin). La dette extérieure représente 70,7% de ce montant, avec 4 774,1 milliards FCFA, tandis que la dette intérieure se situe à 1 982,8 milliards FCFA, indique le Bulletin statistique de la dette publique-deuxième trimestre 2024 publié par la Cagd.
Les créanciers non-résidents détiennent la majeure partie de la dette (85,7% du total), ce qui souligne la forte dépendance du pays aux financements extérieurs. L’Euro reste la principale devise d’endettement, représentant 51,7% de la dette totale, suivi du franc Cfa (29,3%) et du dollar américain (10,6%).
A la fin du deuxième trimestre 2024, le taux d’endettement public, mesuré par le rapport entre l’encours de la dette et le Produit intérieur brut (Pib), ressort à 52,1%, une légère diminution par rapport au taux de 52,4% enregistré à la fin du premier trimestre de l’année.
Ce taux reste en deçà de la norme communautaire fixée à 70% du Pib dans l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). L’analyse des statistiques reflète une gestion à la fois prudente mais complexe des finances publiques du Bénin, surtout dans un contexte d’instabilité régionale.