(Economia24)-Les hostilités de la Semaine du numérique édition de 2024 ont été lancés ce mardi 05 novembre 2024 à Cotonou par la ministre du numérique et de la digitalisation madame Aurélie Adam soulé Zoumarou. C’était en présence de plusieurs de ses collègues ministres, présidents d’institutions et acteurs du numérique au Bénin. Du 04 au 08 novembre 2024, se tient la semaine du numérique (SENUM-2024) à Cotonou autour du thème «Numérique et médias : Nouveaux canaux, nouveaux défis ». Ce rendez-vous annuel de l’écosystème du Numérique se veut une opportunité pour les différents acteurs des médias de diversifier les contenus et de renforcer leur Leadership ainsi que leur rôle dans la collecte, le traitement ainsi que la diffusion de l’information. Aujourd’hui avec l’internet les choses changent et se modernisent avec le numérique grâce à qui cinq milliards de personnes se connectent. Avec ce changement drastique les populations ont de plus en plus un faible pour les réseaux sociaux, les plateformes en ligne, podcast et autres médias en ligne. Dans cette fougue de métamorphose, les acteurs des médias sont désormais appelés à s’adapter à cette exigence des technologies de l’information et de la communication pour rester compétitifs. Cela relève d’un premier défi car il y a aussi la problématique de la prolifération des fausses informations et les dérives relatives aux données à caractère personnel. Au cours de la cérémonie de lancement officiel de la SENUM-2024, le représentant de la haute autorité de l’audiovisuel et de communication (HAAC) Lionel GBEGONNOUDE à entretenir les participants sur le rôle de l’autorité de régulation, ses défis à l’ère du numérique et l’avènement des réseaux sociaux, les podcast, les médias en ligne en lien avec le thème du SENUM-2024. Selon lui, la multiplication des plateformes de diffusion des contenus à entraîner beaucoup de changements dans le secteur des médias. « Le développement des technologies de communication et de l’information à entraîner une profonde transformation du secteur des médias marquée par la multiplication des plateformes de diffusion de contenus audiovisuel ». « Cette mutation à entraîner des défis complexes pour les acteurs des médias et l’écosystème de l’institution de régulation des médias au Bénin.» précise-t-il. Face à cette situation, il évoque la nécessité de repenser la régulation de la communication audiovisuel pour s’adapter aux mutations de l’écosystème à l’ère du numérique. Maître Luciano Houkponou, président de l’autorité de protection des données à caractère personnel quant à lui a rappelé le rôle de l’institution qu’il dirige et a invité les parties prenantes à une synergie d’action pour l’adaptation des médias et les instances de régulation des médias afin de protéger les données à caractère personnel. « Les hommes des médias ont un rôle important à jouer dans la protection des données à caractère personnel. Je voudrais inviter l’ensemble des acteurs de l’écosystème du numérique et les médias à une meilleure adaptation et à tirer meilleure partie des nouveaux canaux tels que les réseaux sociaux les blogues, les podcast pour élargir leur audience en préservant les données à caractère personnel. » a souligné maître Lionel HOUKPONOU.
Avant de donner le top de la 7ème édition du SENUM-2024, la ministre du numérique et de la digitalisation madame Aurélie Adam soulé Zoumarou a passé en revue le paysage des médias au Bénin à l’ère du numérique. Selon elle les médias sont dans l’obligation de s’adapter aux nouveaux changements au risque de disparaître. « L’adaptation est indispensable pour rester compétitif et répondre aux attentes de la nouvelle génération connectée et de plus en plus avide des contenus en ligne. » Souligne-t-elle. La question de l’abondance des moyens de communication électroniques est une opportunité pour les médias de se réinventer, de diversifier leurs contenus et de renforcer leur rôle dans la société » a indiqué la ministre avant de procéder au lancement officiel du SENUM-2024 qui prend fin le 08 novembre 2024. Par Julien AGBEZOUNHLON